
https://www.editionsboreal.qc.ca/catalogue/livres/ghostee-2870.html
Après Ce qui existe entre nous, ouvrage collectif dans lequel elle fédérait des voix de femmes autour de la question du lieu, la poète Sara Dignard se lance en quête de ses origines. Sur les traces de sa mère et de sa grand-mère qui s’est suicidée avant sa naissance, Sara Dignard interroge son propre rapport à la maternité et à l’épuisement du corps et de l’esprit. Un second recueil d’une grande maturité, qui relève haut la main le pari de la mise en danger, et ose, sans pathos, parler d’anxiété et de transmission intergénérationnelle.
En librairie 28 octobre 2020.
Sara Dignard a grandi dans le quartier Villeray à Montréal. Elle a publié en 2015 aux éditions du passage Le cours normal des choses, recueil de poésie inspiré par son premier hiver passé aux îles de la Madeleine, qui lui a valu le Prix Jovette-Bernier. En 2018, elle a fait partie des dix poètes invités d’honneur du Marché de la Poésie de Paris et a participé à PoésieGo!, un projet de balados-poèmes présenté à Montréal et à Paris. Elle a dirigé l’ouvrage collectif Ce qui existe entre nous.
je me crayonne
au creux des paumes
une maison sans excuse
où j’ai encore ma chambre
une maison
qui serait un geste buriné
aux avant-bras de ma grand-mère
Pour voir la vidéo :
https://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/11756/ce-qui-existe-entre-nous-la-poesie-du-partage
Naviguer dans les pensées d’une autre et faire voir des images par l’entremise des mots: le recueil de poésie Ce qui existe entre nous met en lumière les correspondances poétiques d’une vingtaine d’écrivaines.
Inspirée par les échanges entre la Québécoise Madeleine Gagnon et la Française Marguerite Duras, la poète Sara Dignard a souhaité reproduire cette rencontre au présent à travers des duos d’écrivaines de diverses générations. Ces femmes de lettres ont lentement dévoilé des souvenirs, des aventures, des moments intimes, des lieux et finalement leur prose.
Pendant près de trois ans, poèmes, récits et essais ont vu le jour à la pointe de leurs crayons. Au-delà de la correspondance, Ce qui existe entre nous révèle les liens de confiance, de collaboration naturelle et d’amitié tissés par chacune au gré de ces échanges épistolaires.
Le 8 mars dernier, quelques-uns de ces duos sont montés sur la scène de la Maison de la littérature afin de faire la lecture de leurs échanges poétiques et révéler ce qui a existé entre elles.
Sara Dignard a grandi dans le quartier Villeray, à Montréal. Elle a publié en 2015 aux éditions du passage Le cours normal des choses, recueil de poésie inspiré par son premier hiver passé aux Îles-de-la-Madeleine, qui lui a valu le Prix Jovette-Bernier. En 2018, elle a fait partie des 10 poètes invités d’honneur du Marché de la poésie de Paris et a participé à PoésieGo!, un projet de balados-poèmes présenté à Montréal et à Paris. Elle a dirigé l’ouvrage collectif Ce qui existe entre nous.
Ce qui existe entre nous: dialogues poétiques réunit 22 écrivaines d’ici: Monique Adam, Virginie Beauregard D., Geneviève Boudreau, Sarah Marylou Brideau, Nicole Brossard, France Cayouette, Marie-Josée Charest, Louise Cotnoir, Denise Desautels, Sara Dignard, Louise Dupré, Marie-Andrée Gill, Geneviève Gosselin-G., Tania Langlais, Dyane Léger, Rita Mestokosho, Diane Régimbald, Chloé Savoie-Bernard, France Théoret, Élise Turcotte, Laurence Veilleux et Ouanessa Younsi. (Source: www.editionsdupassage.com)
CRÉDITS
Réalisation: Annick Beaulieu
Caméra et montage: Mario Picard
Technicienne en production: Pauline Bolduc
Coordination: Marie-Claude Leclerc
CRÉDITS ŒUVRES
Extraits du recueil, photographies et spectacle: Sara Dignard, France Cayouette, Louise Dupré, Élise Turcotte, Geneviève Boudreau et Laurence Veilleux
Musique du spectacle: Catherine Lefrançois
Couverture du recueil: Les éditions du passage
REMERCIEMENTS
À la Maison de la littérature ainsi qu’aux techniciens du spectacle: Simon Paquet et Raphaël Simard.
2019
Lecture de Ce qui existe entre nous, Maison de la littérature, Québec.
2018
Spectacle-lancement de Ce qui existe entre nous, Maison des écrivains, Montréal.
Lectures, invitée d’honneur au Marché de la poésie de Paris, Paris.
2017
8 mars, Château Landry, Mont-Joli
Slam-Est Rimouski, Brasserie Le Bien et le Malt, Rimouski
2016
Animation d’un atelier d’écriture à La Nuit d’écriture de Baie-Comeau
Slam-Est Rimouski, Brasserie Le Bien et le Malt, Rimouski
2015
Cabaret Décompression, Touche pas à ma région, La Coudée, Rimouski
Cabaret du 8 mars, Baromètre, Rimouski
Slam ton Bic, Les Affamés, Bic
2014
Veillée de mots-Métamorphose, Spectacle littéraire, Îles-de-la-Madeleine
2013
La Schubertiade des temps modernes, CIBL
Soirée littéraire finale de Livres en fête, Galerie-Bar Les Pas perdus, Îles-de-la-Madeleine
2012-14
Slams Session, Théâtre Aux Écuries, Montréal
Soirées littéraires citoyennes, Café de la Grave, Îles-de-la-Madeleine
Hommage à Réjean Ducharme, Grandes correspondances du siècle et Dany Laferrière
2012
« Ce n’est pas assez » lu à Nous ?, Monument National, Montréal
Questions, demande d’entrevues, envies de collaboration, et autres déclarations d’amour:
https://www.facebook.com/sara.dignard
2018
Invitée d’honneur, Marché de la poésie de Paris, Paris
2017
Demi-finaliste, Slam-Est du Québec, Bien et le Malt, Rimouski
2016
Lauréate du Prix Jovette-Bernier, Salon du livre de Rimouski
Bourses Michael-Smith (échange avec La Sorbonne à Paris)
Finaliste, Prix de la relève artistique du Conseil de la culture du Bas St-Laurent
2e prix du Prix international de poésie Geneviève-Amyot, « Écoumène »
Demi-finaliste, Slam-Est du Québec, Bien et le Malt, Rimouski
Finaliste Concours de slam-poésie Québec-France, St-Jean-sur-Richelieu
2015
Bourses d’études supérieures Joseph-Armand-Bombardier du CRSH
2013
Lauréate de la Soirée slam poésie, À l’Abri de la Tempête
2011
Récipiendaire du 3e prix d’Universités en spectacle, pour le texte 1er juillet
2003
Lauréate du Concours de poésie des Laurentides
« Qu’est-ce qui justifie l’institutionnalisation d’une mémoire ? À quel type de parole accorde-t-on une importance ? Et pourquoi ne pas offrir une pérennité au mobile, au nomade, au fuyant ? Comment retenir ce savoir sauvage, populaire, ce lien intime au territoire, au-delà de l’Histoire, dans le petit, au jour le jour ? Comment suivre et garder trace de nos pèlerinages quotidiens, de nos errances communes ? Comment créer, à même des trajectoires en apparence séparées, des points liants, de jonction ? » Marie-Line Leblanc et Sara Dignard proposent ainsi de repenser le territoire comme un vaste réseau de rencontres.
Lignes de désir – Enquête géopoétique de nos voisinages
Avec pour bagages leurs méthodologies respectives (écriture, recherche d’archives et bricolage d’idées et d’images), les artistes migreront vers l’est des Îles. Elles iront à la rencontre des communautés de Pointe-aux-Loups, Grosse-Île et Grande-Entrée, afin d’être initiées aux parcours intimes des citoyens. Elles découvriront des trajets qui sont chers aux « gens de la place » ou qui, simplement, structurent leur quotidien. Les artistes sillonneront ainsi une portion de territoire. Depuis leur bureau improvisé à la Maison des jeunes de Grande-Entrée et avec les matériaux amassés (récits, images, textes), elles tenteront de dégager une cartographie autre. Une cartographie échappant aux repères topographiques habituels pour faire place aux déplacements et affects des gens qui y résident.
Il s’agit d’une première collaboration pour ces artistes qui ont trouvé, au sein du Chant des pistes, des chemins de traverse à emprunter entre leurs pratiques.
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Crédit photo Nigel Quinn
Le 25 juin, Sara et Marie-Line conviaient le public à la présentation de leurs lignes de désir. Au cours de la résidence, elles ont sillonnées les parcours quotidiens de plusieurs habitants de l’est des Îles. Elles présentaient leur travail inspiré de ses rencontres à Grande-Entrée alors qu’elles nous faisaient découvrir leur site : un dome d’aluminium ayant servie à la pêche sur glace. Elles ont investi cet objet/espace pour y présenter leur documentation et leurs créations. À l’intérieur était projeté une vidéo accompagnée qu’une trame sonore.
Site d’AdMare-Tout savoir sur le projet
Entrevue Le Chant des pistes, Radio-Canada
Article de Radio-Canada :
PUBLIÉ LE SAMEDI 28 MAI 2016
Un texte de Laurence Gallant
Quand deux créateurs du Bas-Saint-Laurent unissent leur regard dans un projet artistique, la magie opère.
10 JANVIER 2016 A 14H
CHATEAU LANDRY – MONT-JOLI
EN COLLABORATION AVEC
LE CARREFOUR DE LA LITTERATURE,
DES ARTS ET DE LA CULTURE
Le Laboratoire Folklore est un projet de résidence et de diffusion publique autour de la thématique du folklore qui se déroule en trois volets de 2014 à 2017. Pour sa 2e édition, le Centre d’artistes Caravansérail réunit quatre artistes de Rimouski, de Montréal et de Baie-Comeau issus des domaines de la littérature et de la performance artistique, dans une démarche de création expérimentale. Comment ces artistes, qui revendiquent une pratique en art contemporain, peuvent-ils éviter de porter un regard péjoratif sur la thématique abordée dans le Laboratoire Folklore? Comment pourront-ils la respecter tout en se l’appropriant et en s’autorisant à la transformer? Le Laboratoire Folklore servira de contexte dans lequel l’origine de la démarche des artistes sera au centre de leur création.
Le processus de création et la diffusion publique seront documentés et partagés sur les réseaux sociaux et le site internet du Centre d’artistes Caravansérail.
Ces explorations mèneront à une diffusion devant public le 10 janvier 2016 à 14h au Château Landry à Mont-Joli en collaboration avec le Carrefour de la littérature, des arts et de la culture.
Site de Caravansérail, pour tout savoir sur la résidence
(crédit pour les photos Sébastien Raboin tous droits réservés)
L’hiver dernier, nous avons cueilli la parole d’une trentaine de citoyens qui ont pris part à des ateliers où nous avons discuté du sentiment d’appartenance au territoire. Ce spectacle littéraire en est le porte-voix. Une tournée est prévue, détails à venir.
En attendant, pour acheter vos billets pour les représentations des 7 et 8 avril 2017, 19h30, au Théâtre du Bic :
Lien pour la billeterie du Théâtre du Bic
Elles sont trois écrivaines qui ont choisi d’habiter et d’investir le territoire. La première a laissé les ruelles des quartiers urbains pour s’emplir du vaste de l’estuaire, la deuxième s’est incrustée dans un corridor de grands vents après une enfance au bord de la mer et la troisième est revenue dans le village qui l’a vue grandir pour s’installer dans un rang qu’elle s’applique à transformer en lieu mythique. Elles ont planifié des rencontres avec des citoyens du Bas-Saint-Laurent pour parler avec eux de leur sentiment d’appartenance au territoire, de leurs souvenirs, de leur envie de résister. De ces rencontres sont nés de nombreux textes qui ont été maintes fois réécrits et réorganisés. Puis, elles se sont entourées d’une équipe, pour la plupart des collaborateurs de longue date de l’Exil, pour réaliser la mise en scène, la scénographie, la musique, l’éclairage. Le mot d’ordre : ce spectacle devait être jouable sur les scènes de théâtre conventionnelles autant que dans n’importe quels sous-sols d’églises et salles municipales afin de rejoindre ceux pour qui et grâce à qui il a été écrit ! C’est ainsi que le spectacle littéraire s’est transformé en grande assemblée festive où le récit de vie côtoie le poème et où le théâtre se mélange au slam afin de dire le désir puissant de défendre le territoire, de s’y implanter, de le vivifier et d’y rester !
2018
Direction littéraire du collectif Ce qui existe entre nous, éditions du passage
« Notre fatigue », suite de poèmes, Revue Estuaire no 172
2016
« Écoumène », suite de poèmes, Revue Exit no 84
2015
Recueil de poésie Le cours normal des choses, éditions du passage
2013
9m2, Revue Ancrages :
« Je ne sais plus quoi répondre », Fermaille l’anthologie, Moult Éditions
Critique Le Devoir; Site du Pressier ( Achat en ligne)
« Quand », Résistance. Anthologie du printemps québécois
La couleur des jours, chanson éponyme du EP d’Audrey Emery :
Bandcamp d’Audrey Emery, pour entendre la chanson
2010-12
Diverses publications dans : Revue littéraire Main blanche (3) et Fermaille (4)
2000
Lettres pour un autre siècle, Éditions Stanké